Pourquoi et comment signaler une blessure en cours de guérison ?

Pourquoi et comment signaler une blessure en cours de guérison ?

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Une coupure en voie de cicatrisation, un hématome particulièrement douloureux, une entorse en cours de guérison ? Pour pouvoir continuer à s'entraîner malgré ces petits désagréments sans pour autant se blesser à nouveau au même endroit, il existe quelques petits moyens de prévention.

En effet, il n'y a rien de pire que de se reprendre un coup pile là où se niche un vilain hématome ou que de se faire retordre pour la 12e fois le poignet tendrement disloqué la semaine passée... La sollicitation répétée et bien évidemment non désirée d'une zone préalablement meurtrie a pour effet de retarder la guérison, de provoquer de nouvelles lésions voire de générer un affaiblissement de la zone en question.

Pour se prémunir, une forme de signalétique simple et efficace peut être mise en œuvre au quotidien. Il s'agit d'utiliser des pansements adhésifs ou du sparadrap, si possible de couleur, appliquer sur ou à proximité de la zone blessée.

Généralement, avec le port du dobok, seuls les pieds, les mains (voire les avant-bras), la tête et une petite partie du haut du torse ne sont pas recouverts. Sur ces zones visibles le sparadrap peut être appliqué directement à l'endroit blessé. S'il s'agit de zones non visibles car dissimulées par le dobok, peu importe, un tour de sparadrap autour du poignet gauche signifiera à votre partenaire, non pas que vous êtes forcément blessé au poignet mais peut être au coude ou à l'épaule gauche.

Et si la blessure est localisée sur la fesse droite direz vous ? Peu importe également, encore un petit tour de sparadrap sur le poignet droit (parallélisme des formes). Et votre partenaire, interpellé par ce bandage inhabituel, de vous demander : "tu es blessé au poignet ?" Et vous de lui répondre : "non, à la fesse droite, donc évite les coups dans le c.l !" Il est prévenu, il fera attention.

La signalisation par sparadrap revêt ainsi plusieurs avantages :

  • elle incite les partenaires à faire attention;
  • elle limite une communication verbale parasite trop complexe;
  • elle oblige également le/la pratiquant(e) blessé(e) à se rappeler qu'il est justement blessé, dans le feu de l'action on l'oublie parfois.

Quelques recommandations toutefois :

  • ne pas trop serrer le bandage, sinon cela entrave la circulation;
  • ne pas porter systématiquement le bandage sur la zone blessée car dans ce cas elle guérira moins vite (passé évidemment le délai où le port du bandage est indispensable à la guérison);
  • changer le bandage après chaque entraînement.